L'avenir doit être dur
Les vacances, enfin. Enfin, les vacances, c'est vite dit. Ma quantité de boulot est supérieure à ma capacité en "mode: vacances ON". Il faut bien se résigner même si l'envie n'est pas là. Inconsciemment je revendique le droit à un peu de répit et de glandouillage agréable à petite dose en contrepartie des semaines qu'il me reste à purger. Stupide bac qui poussent les profs à nous faire croire que nous ne sommes rien pour qu'on se force à être mieux. Stupide bac qui marque la fin d'une période et le début d'une autre que j'espère joyeuse. Stupide bac qui enfin m'éloignera de ceux que j'aime le plus et qui sont tout pour moi, mes amis. Il y a une personne par dessus tout qui me manquera. Cette personne c'est une fille, une demoiselle comme j'aime bien dire. Cette demoiselle donc n'est pas une petite amie mais une grande amie. Entre elle et moi aucun doute, on ne risque pas de finir ensemble. Et pourtant c'est la personne que j'apprécie le plus. C'est le genre de personne qui convient totalement à mon esprit. Malheureusement je ne sais pas si moi je suis celui qui convient à son esprit. Je ne suis pas le grand ami dont tout le monde rêve. Je ne suis pas celui qui arrive à faire passer du rire aux larmes grâce aux mots justes. Je suis tout simplement très peu doué pour les relations sociales. J'essaie mais bon.
En ce moment tout va mal. Plus le temps avance plus les nuages menaçants cachent l'avenir radieux que je m'imaginais. Je n'arrive pas très bien à savoir si mes pensées sont normales pour un ptit con de 17 ans qui fait sa ptite crise ou alors si je suis spécial. C'est une grande question pour moi... Être unique mais pas trop. Difficile équilibre à trouver. Samedi, mon prof de philo nous expliquait que pour Freud un garçon qui traversait mal la marche de l'éloignement de la mère allait à coup sûr être névrosé plus tard. En ce qui me concerne, c'est sûrement pas faux. Mais ce qui n'est pas faux n'est pas forcément vrai (logique mathématicienne, normal, scientifique avant tout).
Le plus dur dans la vie, c'est de refuser la facilité