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cogito

21 avril 2005

Constitution - Chapitre 3

LE NON REMPORTE LE DEBAT SUR LES ARGUMENTS


Et me voilà parti pour une alternance de boulot pour avoir le bac et une alternance de sessions « Tiens si j’en apprenais un peu plus sur la constitution ». Vu que je ne suis ici que pour parler du deuxième point … Sur quels textes me suis-je basé ? Déjà, je ne me souviens pas de tous (mauvais point pour ceux dont je ne me souviens pas). Pour le OUI, il y avait le site du OUI socialiste, le site du gouvernement pour la constitution et d’autres sites personnels dont je n’ai pas tellement retenu le nom des auteurs. Et pour le NON, bizarrement, je n’ai pas commencé par la lecture mais par l’audition d’une conférence de Raoul Marc Jennar. Intéressant tout ça. Après je me suis basé sur des écrits de la même personne et puis récemment il y a eu ce texte d’un prof de droit. Mais j’ai aussi lu un peu partout comme chez Babouze. Et c’est vrai qu’à partir d’un moment tout à tendance à revenir.

Bref, après toutes ces lectures et quelques débats suivis à la télé (si, si, il y en a, cherche bien lecteur) le NON est devenu plus que tentant. Mais bon c’est vrai qu’à l’époque le OUI est encore à 65% dans les sondages et donc on parle peu du NON, à part peut être entre lycéens…

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19 avril 2005

Constitution - Chapitre 2

UNE TECHNIQUE POUR SE FORGER UN AVIS


Au fur et à mesure, j’entends quelques bruits, par-ci par-là sur la constitution. Il semblerait que je devrais voter. Oui mais voter pour quoi ? Alors j’ai décidé, en tant que jeune citoyen responsable de m’informer. Et là, premier problème. Les médias classiques en parlent peu ou alors de façon très peu passionnante. Déjà, il ressort une chose. Ce texte est incompréhensible, long, truffé de références souvent inconnues pour moi, bref va falloir trouver une technique d’approche.

    Ma technique est simple. Ce texte, je ne l’ai pas lu, je ne le lirais sûrement jamais en entier. Seulement, d’autres l’ont fait pour moi (ils ont le temps, c’est bien…). Résultats de ces lectures : des avis favorables et d’autres beaucoup moins… Alors, j’ai trouvé ma technique. Je vais lire, je vais voir ce que tous ces gens ont à dire. Mais je vais surtout voir partout là où ça pourrait être crédible (vous comprendrez, j’enlève les Le Pen et compagnie qui ont plus d’intérêts personnels dans l’affaire qu’autre chose). Donc finalement, cela revient à confronter arguments du oui et arguments du non. Pour cela ? Internet principalement puisque c’est là où peut avoir les prémices de liberté sur ce qu’on va lire.

    Pour le début, sans rentrer réellement dans les détails, je me rends compte que les arguments du oui portent essentiellement sur la nécessité d’un traité et non pas sur CE traité lui-même. Et puis il ressort une certaine « évidence » qui dit que de toute façon, on ne peut que voter oui. Et puis en face, il y a les arguments du non, qui ont du mal à se faire entendre, mais qui eux portent sur le texte lui-même. Résultats des courses ? Me voilà devenu indécis, bien je suis bien barré tiens.

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19 avril 2005

Constitution - Chapitre 1

UNE CONSTITUTION? UNE IDEE INTERESSANTE


Alors comment tout ça a commencé ? Oh ! L’idée d’une constitution pour l’Europe ne date pas d’hier et on j’en avais souvent entendu parlé mais c’était pour « après ». Bon après, vers fin 2003, le projet battait de l’aile puisque les pays n’arrivait pas à s’accorder sur un texte commun. Puis mi-2004, ils y sont parvenus. Bon déjà un texte qui se négocie entre pays, c’est un traité. C’est d’ailleurs pour ça qu’aujourd’hui on l’appelle Traité Constitutionnel Européen (TCE). Certains déjà s’interrogent sur cette association d’idées contraires. Bref, je reprends mon histoire.

Tout se passe bien donc, les pays se sont mis d’accord sur ce texte initié par la France. Il suffira que les pays l’adoptent chacun dans son coin et puis tout ira bien, simple formalité. Ben oui simple formalité puisque de toute façon je suis né dans l’Europe, je n’ai rien connu d’autre et pour moi, ça me paraît évident. De toute façon, je ne suis même pas sûr de devoir m’exprimer dessus puisque je n’ai pas encore 18 ans et le référendum n’a pas de date fixé encore.

    On est aux alentours de novembre 2004 et je ne sais encore rien de ce texte qui de toute façon me paraît primordiale.

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19 avril 2005

Introduction de mon histoire avec la constitution

INTRODUCTION


Vous en avez sûrement marre qu’on parle de cette constitution ? Non mais c’est vrai après un grand silence, il suffit que de quelques sondages et hop c’est parti la machine médiatique est en marche… Je sais pas vous mais moi, ça me fait un peu peur quand on parle trop d’une chose. Déjà parce que je me dis que je vais m’ennuyer à toujours entendre les même gens parler pour dire la même chose, puis parce que des fois c’est louche et surtout parce que j’ai peur que pendant ma contemplation devant une telle pagaille, on n’agisse dans mon dos à mon tord. Non mais c’est vrai, les législateurs doivent bien continuer à faire des lois non ? Ben on ne les entend pas en tout cas… Ca s’est déjà produit dans le passé alors pourquoi pas là ?

    Tout ça pour dire que finalement après avoir entendu tant de bêtises, je ne vais pas me mettre à faire un argumentaire pour mes positions (certains le font mieux que moi) mais plutôt vous raconter mon histoire. Mon histoire avec cette constitution…

 
 

    Bonne lecture

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19 avril 2005

Index de mon histoire avec la constitution

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8 mars 2005

Un seul être me manque et tout est...

Longtemps que je n'avais pas écrit... Longtemps que je n'avais pas ressenti ça. Un être est près de moi mais en même temps me manque. Je ne sais plus quoi faire. Je ne sais plus quoi penser. J'ai de plus en plus l'impression d'être inintéressant, d'être de trop. Comme si quelque chose avait tout changé... Ca a du changer beaucoup, et je le comprends. Mais pour moi, c'est toujours la même personne. J'ai toujours eu peur que finalement les personnes que j'aime se lassent de moi à la longue. Et là j'ai l'impression que cela se déroule sous mes yeux. Alors j'essaie de faire des efforts, d'être moins toujours là. Et j'en souffre un peu. Mais si c'est pour qu'ensuite tout se passe mieux, je suis près à faire des efforts. Mais pour l'instant, je vois plus une dégradation qu'autre chose. J'ai l'impression qu'elle veut s'éloigner de moi. Plus ça va plus ça m'obsède, ne plus la voir. Je sais pertinemment que je ne suis pas le seul sur terre et qu'elle a une vie aussi. Ce n'est pas ça qui me gêne. Je ne la fais plus sourire, je ne suis plus d'aucun secours. Elle me manque...

Peut être que finalement si c'est ce qu'elle souhaite, il faudrait peut être que je la laisse. Peut être vaut-il mieux que je lui facilite la tache. Finalement, peut être que ce serait mieux de m'éloigner l'an prochain. Solution de facilité, refuser de se confronter directement à la réalité. Comme s'il fallait que je me dise que finalement je contrôle ma vie, que tout ce que je fais, je l'ai choisi. Il faut bien que j'y croie. Je n'ai pas le droit de décider à sa place. Je n'ai pas le droit d'imposer quoi que ce soit, encore moins de m'imposer. Alors je fuis, encore et toujours... Peut être en espérant une petite réaction de sa part, pour me montrer que je me trompe et que finalement tout n'est pas tout noir.

J'ai l'impression de n'avoir pas su profiter assez du temps depuis que je la connais. Je ne me suis pas rendu compte tout de suite de l'importance qu'elle pourrait prendre pour moi. Tout ça est venu au fur et à mesure. Et maintenant j'ai l'impression que tout ça, je le supprime tout seul petit à petit, comme si je sciais un peu plus la branche sur laquelle je suis assis. Tomber par terre, tomber bien bas. Tout allait bien avec elle, j'ai l'impression d'avoir tout gâché. Maintenant elle me manque.

Elle n'aime pas qu'on lui donne trop d'importance. Comme si elle avait peur d'être investie d'un rôle. Terrible dilemme. Lui montrer que je tiens fort à elle au risque de la saouler, de lui faire peur ou jouer l'insensible, celui qui ne ressent rien au pire qu'elle le croit vraiment et que finalement cela la déçoive. Je ne sais plus que faire.
Je me vois descendre un peu plus chaque jour, comme emporté. Je ne comprends pas tout alors j'attends de l'aide, une issue, un brusque virage. J'attends qu'il se passe quelque chose dans ma vie... Peut être que je l'attends tout simplement

Tu me manques
22 janvier 2005

Je glisse, je glisse, je gli...

 Je sais bien que je m'étais dit que je n'écrirai plus. J'avais peut être l'impression d'avoir fait le tour, de m'être déconnecté. Maintenant, le retour à la réalité a été difficiles en certains points. Le blog m'offre une certaine possibilité de me plaindre sur mon existence sans qu'on puisse directement me le reprocher. Parce que forcément on doit me le reprocher parce que, en aucun je dois me plaindre de quoi que ce soit. J'ai tout pour avoir une belle vie et pourtant je me plains, toujours et encore. Suis-je réellement un éternel insatisfait? En fait, je ne me plains ni des autres, ni de ma vie, mais de moi tout simplement. J'ai l'impression de gâcher toutes les petites chances (et même les grandes, voire surtout les grandes) que la vie m'offre. J'en ai conscience et pourtant je reste impuissant. Je ne sais pas comment éviter ce qui me parait de plus en plus inévitable. Je n'arrive même plus à cacher mon moi intérieur dans lequel je balance mes défauts. Tout ressort au grand jour. C'est comme si je me détruisais petit à petit en tournoyant sur moi-même. Cette tornade a également pour effet de toucher également les autres. Que je me fasse du mal à moi, passe encore, que ça atteigne d'autres je ne peux pas l'accepter. Alors il faut que j'arrête cette spirale infernale.
Car spirale c'est bien le mot. En me détruisant, je me sépare de ce qui me permettait encore à tenir. J'ai l'impression de gâcher simplement l'amitié qu'on a su m'offrir. Je me sens toujours impuissant, de plus en plus. Le non-contrôle de ce second "moi" me rend inintéressant, repoussant, rabat-joie, ennuyeux, lourd, bref tout ce qui éloigne. Je demande trop aux autres. Mon égocentrisme fait encore parler de lui. Il y a
une seule personne pour qui cet égocentrisme ne gagne pas. Il y a principalement une personne que je fais passer avant moi. Une personne c'est peu, c'est trop peu. En ce moment, cette personne souffre. Je souffre aussi beaucoup de la voir comme ça. J'y pense souvent. Je cherche une solution. Je ne trouve rien. Toujours sans réponse... En réponse à ces problèmes, je ne trouve rien d'autre que mes propres problèmes insignifiants. Je me trompe souvent. Là, je ne pense pas me tromper en pensant que je ne lui apporte rien ou plutôt rien de bien. Il faudrait que j'arrive à lui montrer que je suis là pour elle sans lui imposer ma présence pour autant. Mais je suis égoïste. Cette personne, j'en ai besoin, elle ne le sait que trop maintenant. Je ne peux pas m'empêcher de vouloir la voir. Ce que je craignais est arrivé. Je commence (continue?) à l'étouffer. Ça devient urgent.
Je suis maintenant insupportable. Tous les défauts semblent s'être donné rendez-vous en moi. L'épicurisme semble être de plus en plus loin. Quelle est l'issue pour moi?

En ce moment, je vais bof. Je tiens pour ne pas être encore plus lâche...
3 janvier 2005

Adieu lecteur, tu me manqueras.

 En ces jours de catastrophe mondiale il me paraît un peu dérisoire de vous souhaiter une bonne année. Mais bon, il parait que c'est poli et comme moi je suis un garçon poli, je vous souhaite plein de bonnes choses....
 Je crois que je vais prendre un break (comme dirait l'autre, je suis bilingue). Je ne vais plus écrire sur ce blog. Je ne suis pas certain que ce soit finalement bon de me ressasser mes défauts à tord et à travers. J'en suis conscient, c'est déjà une chose, maintenant je dois me concentrer à les faire disparaître.
 Et pourtant, écrire m'a un peu aidé, au moins à me connaître un peu plus. Ce fut un plaisir de dévoiler au grand jour, à toi lecteur, mes stupides théories auxquelles je crois pourtant, enfin pas tout le temps ; quand ça m'arrange en fait. Ce fut une bonne expérience de livrer mes soucis à toi, personne étrangère qui parfois me donnait ton avis, très souvent éclairé. Ce fut un formidable bonheur de pouvoir te faire partager ce que je pense de cette demoiselle si chère à mon coeur.
 Tout ceci a malheureusement une fin (définitive?). Je reste néanmoins disponible pour toi lecteur. Je m'en vais retourner dans la vie réelle, qui je l'espère, ne me réserve que du bon pour la suite (c'est permis de rêver non?). Une nouvelle belle histoire m'attend peut être au détour d'un regard.

 Adieu lecteur, tu me manqueras.

29 décembre 2004

Toi

 Ma vie n'a pas été toujours joyeuse. Je ne l'ai pas toujours rendue joyeuse. Ma vie du moment n'est pas très joyeuse. Il n'y a que toi. Toi qui compte pour moi. Toi qui est toujours là. Toi qui me manque trop vite quand tu n'es pas là. Avec moi, tu as fait des prouesses. Tu m'as appris à comprendre la vie. Tu m'as toujours accompagné. Tu as appris à me connaître, tu m'as appris à me connaître. Tu es une fille que je respecte et que j'admire au plus haut point. Sans toi, la petite parcelle de bonheur de ma vie, la seule petite parcelle dont je suis fier, la petite parcelle qui fait que je sais que j'ai beaucoup de chance, la petite parcelle qui donne un sens à ma vie, sans toi, cette petite parcelle n'existerait pas. J'ai besoin de toi comme je n'ai jamais eu besoin de personne. La seule idée de te perdre, de quelque façon, m'effraie, m'attriste, m'anéantie...
 Si il y a une once de qualité en moi, c'est à toi que je la dois. Un jour tu es rentrée dans ma vie. Maintenant je ne vois pas comment tu pourrais en sortir. Je ne peux pas grand chose sans toi. Je ne m'en suis pas toujours très bien rendu compte. Maintenant je le sais. J'ai une peur, celle de t'étouffer, de te lasser, de te voir t'éloigner. Quand tu auras besoin, tu me trouveras toujours à tes côtés. Si tu le veux bien, tu m'y trouveras aussi en d'autres circonstances. Tu es la première personne pour qui j'ai une telle envie de me battre. Te voir heureuse, c'est désormais mon seul voeu. J'aimerais tant pouvoir t'apporter, ne serait-ce que le centième de tout ce que tu m'as apporté.
 Au fil des années, tu es un peu devenue mon exemple. Ta parole compte beaucoup pour moi. Ta présence m'est devenue indispensable. Te savoir près de moi me rassure. Je ne donne pas ma confiance à beaucoup de personnes. Toi, tu as ma confiance aveugle. J'ai envie de te dire tous ces mots. Ils résonnent en moi depuis trop longtemps mais j'ai peur, peur que ça change quelque chose, peur que ton regard sur moi change.
 Tu m'as appris tant de choses. La première, et sûrement la plus importante, est certainement ce que c'est une réelle amitié. Je ne sais peut être pas manier les mots comme il le faudrait mais j'ai au moins la satisfaction de les savoir sincère. En ce moment ce n'est pas la joie. Il n'y a que toi...

 Pardonne moi pour tout.
24 décembre 2004

Petit conte de noël

 En cette période de noël, je me dois d'écrire sur ma vision des choses. Bien sûr, je ne veux pas tomber dans de la pseudo poésie ou un certain romantisme de bas étage. Mais bon noël, pour moi c'est indispensable. Il faut un noël dans chaque. Ne serait-ce que parce que pour certains, c'est le seul moment où ils voient leur famille. Donner un peu de son temps. Prendre le temps de voir et de discuter avec les personnes qui comptent. Ça devrait être tous les jours, mais ça n'est pas le cas. Alors pour que cela arrive au moins une fois l'an, il y a noël. Noël pour la famille, le jour de l'an pour les amis. C'est un peu ça pour moi la période de fêtes. Donner un peu de bonheur, c'est tellement simple à noël. Je ne parle pas de donner des cadeaux achetés à la dernière minute parce qu'il ne restait que ça, mais plutôt voir, sourire, discuter, aider... Chacun d'entre nous a la grande tante qu'il n'aime pas trop. La (ou" les" des fois)  personne de la famille qu'il n'a pas envie de voir. A noël pourtant on fait l'effort de voir cette personne. Peut être tout simplement parce qu'on sait que ça lui fait plaisir. Et en même temps, on est heureux de pouvoir faire plaisir. Je vais vous raconter une histoire à ce sujet :

 Il était un noël pas si vieux que cela, le temps était froid comme tous les noël. Il n'y avait pas tant de monde que cela sur la route. Il faut dire que nous n'étions pas en plein centre de Paris non plus... Nous allions tout simplement voir mon arrière grand mère. Elle habite loin et il faut souvent attendre noël pour la voir. Je l'aime bien mon arrière grand mère. Je ne lui parle pas trop mais son courage me fait l'adorer. Elle en subit des choses, mais ne se plaint pas. Alors ce jour là, nous étions allé déjeuner avec elle. Autour de la table, il y avait tous ses proches. Quatre générations de proches plus ou moins lointains. Je me souviens qu'elle parlait peu. Elle était en bout de table, et voyait tout. Elle pouvait contempler le spectacle. Tous, réunis autour d'elle, nous ne formions qu'un. Les querelles passées étaient oubliées. Le déjeuner s'était merveilleusement bien passé. Elle continuait à peu parler, comme si elle profitait simplement de ces instants là. Nous sommes restés longtemps à table. Je me souviens qu'au bout d'un certain temps, l'envie de rentrer chez moi commença à devenir forte. Non pas que je m'ennuyais mais il nous restait beaucoup de route. Je me souviens que mes parents m'ont fait comprendre que ce n'était pas moi qui décidait et que si je ne le restais pas pour moi, que je le fasse pour les autres. Nous finîmes cependant par quitter ce petit monde où, pour une fois, l'harmonie régnait.
 Quelques mois plus tard, mon arrière grand mère nous quittait. J'étais triste. Je ne pouvais contenir ma peine. Et ce jour là ma mère a dit une phrase dont je me souviendrais toujours. Elle a dit qu'elle avait moins de peine parce qu'elle l'avait rendue heureuse une dernière fois. Elle était malade et on avait su lui donner tout ce qu'elle attendait, les gens qu'elle aime. Toutes les personnes qui l'ont vue dans ces derniers jours ne veulent garder qu'une image en tête. Celle de ce jour, où autour d'une table, elle profitait simplement et sans le savoir de ces derniers instants de vie. Je ne me suis pas rendu compte de tout cela de suite. Mais maintenant je regrette. A savoir tout ça, je serais resté et de bon coeur. Même en cette période de noël, mon égoïsme a fait parlé de lui. Mais je sais qu'elle ne m'en a pas tenu rigueur. Pour elle tout était parfait. Il fallait qu'elle s'en aille avant de ne trop souffrir. Elle a eu une belle vie. Et finalement grâce à cette petite période de fête, elle a pu voir une dernière fois tous ceux qu'elle aimait, ensemble. C'est pour ça que maintenant, je ne rechigne plus à voir ma famille. Parce que je me dis que je permet d'apporter un peu de bonheur par ma simple présence. Et c'est quand même le minimum.

 Passez de très bonnes fêtes
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