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cogito
8 novembre 2004

Le réconfort est un art qu'il est difficile de maîtriser

Que faire quand, à cause de diverses circonstances, votre humeur est à l'opposé de celle des autres. Non pas que voir les autres malheureux vous rende heureux ou le contraire mais que quelque chose qui a aucun rapport fasse que votre humeur du jour est différente. C'est une situation difficile à supporter je pense. Imaginons que nous soyons joyeux alors que l'humeur général et plus à la déprime. Une telle situation exclut certes, mais également baisse souvent le moral des autres déjà bas. On se reproche presque d'être heureux. Il est difficile de comprendre quelqu'un de malheureux quand pour soi, tout va bien. On fonctionne comme ça. Par exemple quand on est rassasié, qu'on a trop mangé, l'idée de nourriture nous dégoutte... On ne peut même pas imaginer manger quoi que ce soit. C'est un peu pareil ici. On ne peut réellement comprendre parce que, premièrement on ne le vit pas, et deuxièmement parce que notre cerveau n'est pas en position pour accepter d'autres idées que des bonnes.

Maintenant, imaginons que tout le monde est d'humeur joyeuse, et que nous, justement aujourd'hui le moral est bas. Si, tout d'abord, cette tristesse est flagrante, on peut passer soit pour le rabat-joie de service, soit, on a tendance a influer sur l'humeur des autres. Car il est bien plus facile de rendre quelqu'un malheureux qu'heureux. L'homme est malheureux de base, on ne peut être heureux seul sans rien faire. Il faut pour cela, être aidé ou "se forcer". Toute la qualité d'une personne peut résider dans la capacité à faire passer les autres du rire au larme. Il faut pour cela avoir beaucoup de qualité. L'écoute premièrement. N'importe qui ne peut être réceptif à ce qu'on lui dit si il ne se sent pas écouté. Deuxièmement, la compréhension. Il faut savoir lire entre les lignes. Quelqu'un de malheureux cache parfois une partie des choses. Troisièmement, le bon jugement. Il faut arriver, en un temps très court avec le moins de choses possibles, à trouver les failles de cette tristesse. Le risque est d'être lourd. Quelqu'un de malheureux a des attentes, il ne les connais peut être pas lui-même, mais il faut les trouver. Enfin, il faut par une habilité innée savoir s'engouffrer dans cette faille, à petits pas, pour faire peu à peu oublier la tristesse. Je ne pense pas que tout ça s'acquière avec du travail. C'est inné. Certains sont doués, d'autres moins et d'autres pas. Moi je ne le suis pas. Je suis même pire que ça, je ne trouve rien à dire. Les relations humaines, c'est décidément pas mon truc...

Enfin bref, triste journée à oublier...

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Commentaires
J
Ce que l'humain interprète comme étant extérieur ne l'est pas par essence. Ce qu'une vague interprète comme étant une autre vague est constitué de la même eau dans le même océan. Tout ça pour dire que la volonté ou mieux la pensée créatrice sont bien plus puissantes qu'on peut l'imaginer. Pour moi, les éléments extérieurs dépendent bien plus souvent qu'on veut le croire de notre propre volonté et de nos propres pensées. J'en ai d'ailleurs fait l'expérience à plusieurs reprises. Fascinant et troublant...<br /> <br /> Inchallah !!!
T
Le problème est qu'il est bon dans notre société de ne juger qu'à partir des résultats. Des voix peuvent s'élever pour essayer de convaincre du contraire, mais cela ne change rien. Il est bien plus facile de juger sur un fait concret que d'étudier un comportement. Toujours ce recourt à la facilité... N'oublions cependant pas une chose, l'inconscient n'explique pas les faits extérieurs. Que l'on faillise à cause de nous, je veux bien le mettre sur le dos de l'Inconscient, même si a priori ce n'est pas le cas car le pouvoir de l'inconscient est très grand. Mais je ne peux pas dire que les éléments extérieurs répondent à cette règle.
J
Pour répondre à ta question, "Inchallah" me montre justement que je n'ai pas conscience de tout et que je dois rester humble à côté de ce Grand Tout dont je n'aurai jamais toutes les clés. <br /> Il me rappelle également que lorsque j'ai agit et que les résultats ne sont pas au rendez-vous, je dois accepter les choses comme elles sont car elles ont leurs raisons d'être. Dans tel cas et lorsque du coup j'aurais tendance à juger les choses négativement, il me permets aussi de me dire : "Qui suis-je pour oser juger des faits que dont je ne comprend de loin pas tous les fondements !" <br /> Je l'utilise en conclusion pour montrer que tout ce que je dis est relatif comme tout ce qui est.<br /> <br /> Inchallah !!!
J
Nous sommes donc parfois amenés à faire des efforts conscients dans un sens opposé à nos choix les plus profonds (et/ou inconscients). D'ou le fait que l'effort n'est pas toujours récompensé. Cela dit, l'important n'est pas le résultat, mais justement l'effort, l'engagement et le chemin qui par cet effort a été parcouru. <br /> Comme toi, je ne cherche pas à faire quelque reproche que ce soit aux plaintifs. Chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il est en tant qu'humain. Ce que je dis ne doit pas être perçu comme un blâme, mais comme une note d'espoir.<br /> <br /> Inchallah !!!
J
Lorsque l'on parle de volonté, il ne faut pas négliger la puissance de l'inconscient. Tu as certainement raison lorsque tu dis que certaines forces sont plus puissantes que notre volonté consciente. Mais ces forces là sont également en nous. <br /> J'irais même plus loin en disant que, fondamentalement, j'ai choisi tout ce que j'ai vécu, tout ce que je vis et tout ce que je vivrai. Quand je dis "je", je derais dire "Je". Pas moi en temps que Jahz, mais Moi en temps qu'essence même de Jahz. Et cela aussi est, comme tu l'as dis, une force plus puissante que ma volonté consciente d'humain. <br />
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