22 janvier 2005
Je glisse, je glisse, je gli...
Je sais bien que je m'étais dit que je n'écrirai plus. J'avais peut être l'impression d'avoir fait le tour, de m'être déconnecté. Maintenant, le retour à la réalité a été difficiles en certains points. Le blog m'offre une certaine possibilité de me plaindre sur mon existence sans qu'on puisse directement me le reprocher. Parce que forcément on doit me le reprocher parce que, en aucun je dois me plaindre de quoi que ce soit. J'ai tout pour avoir une belle vie et pourtant je me plains, toujours et encore. Suis-je réellement un éternel insatisfait? En fait, je ne me plains ni des autres, ni de ma vie, mais de moi tout simplement. J'ai l'impression de gâcher toutes les petites chances (et même les grandes, voire surtout les grandes) que la vie m'offre. J'en ai conscience et pourtant je reste impuissant. Je ne sais pas comment éviter ce qui me parait de plus en plus inévitable. Je n'arrive même plus à cacher mon moi intérieur dans lequel je balance mes défauts. Tout ressort au grand jour. C'est comme si je me détruisais petit à petit en tournoyant sur moi-même. Cette tornade a également pour effet de toucher également les autres. Que je me fasse du mal à moi, passe encore, que ça atteigne d'autres je ne peux pas l'accepter. Alors il faut que j'arrête cette spirale infernale.
Car spirale c'est bien le mot. En me détruisant, je me sépare de ce qui me permettait encore à tenir. J'ai l'impression de gâcher simplement l'amitié qu'on a su m'offrir. Je me sens toujours impuissant, de plus en plus. Le non-contrôle de ce second "moi" me rend inintéressant, repoussant, rabat-joie, ennuyeux, lourd, bref tout ce qui éloigne. Je demande trop aux autres. Mon égocentrisme fait encore parler de lui. Il y a une seule personne pour qui cet égocentrisme ne gagne pas. Il y a principalement une personne que je fais passer avant moi. Une personne c'est peu, c'est trop peu. En ce moment, cette personne souffre. Je souffre aussi beaucoup de la voir comme ça. J'y pense souvent. Je cherche une solution. Je ne trouve rien. Toujours sans réponse... En réponse à ces problèmes, je ne trouve rien d'autre que mes propres problèmes insignifiants. Je me trompe souvent. Là, je ne pense pas me tromper en pensant que je ne lui apporte rien ou plutôt rien de bien. Il faudrait que j'arrive à lui montrer que je suis là pour elle sans lui imposer ma présence pour autant. Mais je suis égoïste. Cette personne, j'en ai besoin, elle ne le sait que trop maintenant. Je ne peux pas m'empêcher de vouloir la voir. Ce que je craignais est arrivé. Je commence (continue?) à l'étouffer. Ça devient urgent.
Je suis maintenant insupportable. Tous les défauts semblent s'être donné rendez-vous en moi. L'épicurisme semble être de plus en plus loin. Quelle est l'issue pour moi?
En ce moment, je vais bof. Je tiens pour ne pas être encore plus lâche...
Car spirale c'est bien le mot. En me détruisant, je me sépare de ce qui me permettait encore à tenir. J'ai l'impression de gâcher simplement l'amitié qu'on a su m'offrir. Je me sens toujours impuissant, de plus en plus. Le non-contrôle de ce second "moi" me rend inintéressant, repoussant, rabat-joie, ennuyeux, lourd, bref tout ce qui éloigne. Je demande trop aux autres. Mon égocentrisme fait encore parler de lui. Il y a une seule personne pour qui cet égocentrisme ne gagne pas. Il y a principalement une personne que je fais passer avant moi. Une personne c'est peu, c'est trop peu. En ce moment, cette personne souffre. Je souffre aussi beaucoup de la voir comme ça. J'y pense souvent. Je cherche une solution. Je ne trouve rien. Toujours sans réponse... En réponse à ces problèmes, je ne trouve rien d'autre que mes propres problèmes insignifiants. Je me trompe souvent. Là, je ne pense pas me tromper en pensant que je ne lui apporte rien ou plutôt rien de bien. Il faudrait que j'arrive à lui montrer que je suis là pour elle sans lui imposer ma présence pour autant. Mais je suis égoïste. Cette personne, j'en ai besoin, elle ne le sait que trop maintenant. Je ne peux pas m'empêcher de vouloir la voir. Ce que je craignais est arrivé. Je commence (continue?) à l'étouffer. Ça devient urgent.
Je suis maintenant insupportable. Tous les défauts semblent s'être donné rendez-vous en moi. L'épicurisme semble être de plus en plus loin. Quelle est l'issue pour moi?
En ce moment, je vais bof. Je tiens pour ne pas être encore plus lâche...
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