Elle, tout simplement

 Les fins de semaines se suivent et se ressemblent. Impuissance omniprésente et courage toujours aussi fuyant... Comment je fais pour tenir la semaine? Y'a les cours c'est vrai qui prennent du temps, mais il y a surtout les amis. Et plus particulièrement cette personne. C'est fou mais on vit des choses semblables tous les deux en ce moment. On les vis peut être différemment. Quoi que... Elle est d'un soutient inégalable. J'aurais envie de tout le temps rester avec elle. Tout simplement peut-être parce que je sais qu'avec elle tout est différent, tout prend un sens. Mais, je ne peux pas me l'accaparer comme cela. Elle a droit à sa liberté. Ne pas l'étouffer, surtout ne pas l'étouffer... Mais en même temps, c'est mon seul bol d'air. Elle a beaucoup, beaucoup de qualités. Mais tout est fait comme si il ne fallait en aucun cas que je lui dise. Ça sonnerait faux. Et pourtant... C'est pour cela qu'elle n'a pas connaissance de ce blog. Personne que je connaisse n'en a connaissance. Je me sens plus libre d'écrire ce que je pense, sans avoir peur du jugement d'autrui. J'ai des problèmes, c'est vrai mais il faut que je fasse en sorte qu'ils ne ressortent pas. Ce n'est pas toujours simple mais ce blog m'y aide. Écrire pour se soigner.

Mais écrire ne résout pas tous les problèmes. Ce sentiment d'impuissance, toujours. Mais il ne s'agit pas de moi, mais d'impuissance par rapport à ce qu'il leur arrive, à ce qui lui arrive. Ne pas trouver les mots qui réconfortent, ceux qu'il faut au moment où il le faut ; savoir exactement ce qu'attend l'autre pour aller mieux, pour ensuite lui donner. Lui donner, tout simplement parce qu'elle mérite. La souffrance est une étape de la vie et pourtant elle ne touche pas toujours les bonne personnes, les personnes qui en ont besoin. Elle atteint les personnes qui vivaient très bien sans. Enlever son sourire, c'est comme enlever les rayons du soleil. On perd quelque chose de magnifique, de magique et de précieux. Le week end elle me manque. Je n'ai envie de me confier réellement qu'à elle. Ce blog, c'est simplement un dialogue intérieur. Pourquoi dois-je subir ma propre souffrance? Pourquoi ne puis-je pas enlever la sienne? Incompétent, toujours incompétent. Mon état m'affaiblie, mais en même temps il me rend crédible. Je n'ai pas cette euphorie déplacée, souvent de trop. Un jour peut être, dans longtemps, j'arriverai à lui dire combien elle compte pour moi, quelle place elle tient dans mon coeur, simplement parce qu'elle est elle même. Un jour peut être, elle lira ces mots. Un jour peut être, elle prendra conscience que c'est réellement une formidable amie, et que sans elle, ma vie aurait perdue de son sens. Elle m'a fait comprendre à sa manière qu'elle croyait en moi. Je n'arrive pas à lui faire comprendre que c'est la personne la plus exceptionnelle que je n'ai jamais connue. Je n'ai pas toujours été réglo avec elle. Maintenant, je me rends compte que c'était une grosse erreur. Et pourtant, elle est toujours là, seul vrai soutient, meilleure amie, meilleur esprit. Elle tout simplement. Des fois je me demande si je mérite vraiment son amitié. Je me dis que si à côté de ça, je n'ai pas grand chose, voire rien du tout, qui va, c'est pour compenser. Bien sûr, il est impossible de prouver ou de casser cette hypothèse. C'est peut être simplement mon humeur du moment. Je crois de toute façon que je préfère aller mal et avoir la chance d'être son ami que le contraire. Le principal est en fait son bonheur, avant le mien sûrement. Ce n'est pas de la dévotion, simplement l'envie d'un juste retour des choses. J'ai l'impression de ne rien lui apporter, alors qu'elle m'apporte tant. Je peux au moins faire une chose, la remercier. Alors du fond du coeur, merci tout simplement.


L'aider, mais comment?